Hello les Kitchnchicos !

J'ai eu la grande chance de participer aujourd'hui, en direct des coulisses de la Maison de la Mutualité, à la finale de la sélection France du Bocuse d'or ! Bien sûr mon téléphone a fait des siennes (Grrrrr) mais j'ai vu du beau monde et des copains ! Une vraie gamine ! Impressionnant et croustillant !
Rien que pour vous, je reviens avec des images de grands chefs, le récit des prémices d'un concours culinaire ultra haut de gamme, une interview du boss des cuisines de l'Elysée (je l'ai vu, je n'allais pas ne pas vous ramener un petit cadeau ;)). J'ai donc interviewé Monsieur le Chef Guillaume Gomez (même effet que si je croisais Madonna, enfin en mec). Bref, beaucoup d'étoiles dans les yeux et dans ce chouette lieu. 

Histoire du Bocuse : Ce concours culinaire, comme son nom l'indique, c'est l'idée formidable du grand Chef, l'irremplaçable Paul Bocuse qui le crée en 1987. 






Les règles du jeu : Pour vous donner une idée, on peut comparer cette compétition de haut niveau, à une coupe du monde de football (ouais ça me fait mal de comparer à du foot, mais je n'ai pas mieux...). 
Dans chaque pays est organisée une sélection de candidats. Le meilleur d'entre eux décroche son billet pour l'étape européenne, cette année elle se déroulera à Budapest en Mai 2016, et l'édition mondiale, en 2017, aura lieu à Lyon lors du Sirha. 

Les candidats : A travers le globe, pas moins de 24 candidats vont mouiller non pas leurs maillots, mais leurs vestes de chefs, et c'est aussi excitant que de regarder une finale de la coupe du monde de foot, quand tu aimes le foot bien entendu.


Donc aujourd'hui, c'était la finale nationale, la sélection du candidat français parmi les huit en lice et je peux vous dire qu'Olive et Tom ont vraiment l'air de mauviettes à côté de ces pointures de la gastronomie ! Jérémy Cheminade, Florian Favario, Julien Guénée, Audrey Jacquier (la seule jeune femme, notre chouchoute !!), Laurent Lemal, François Moureaux, Matthieu Otto et David Tranchaud ont fait vibrer le drapeau bleu blanc rouge et ont envoyé du lourd ! Dans la surface de réparation, le jeu de jambes, enfin de mains, était loin d'être vilain ! (j'essaie de faire le commentateur sportif, ça marche ?) Le stress, le chrono qui accélère en fin d'épreuve,  les fans club dans les tribunes, la maitrise, les beaux dressages, les produits du terroir, les partenaires, tout était réuni pour nous faire crier et rêver ! (bon ok je me calme). 

En guise d'arbitres, les chefs membres du jury, trop classes avec leurs belles toques, ont passé deux jours à goûter, noter, repérer, choisir un de ces talents, déjà au firmament de son savoir-faire. Pour ne citer qu'eux : Amandine Chaignot, Bernard Leprince, Flora Mikula ou encore le lyonnais, Christian Têtedoie. Et cerise sur le gâteau, votre Jean Michel Larquet a réussi à dégoter en exclusivité, une interview d'un maitre en la matière : le chef exécutif de l'Elysée, Guillaume Gomez (j'ai cru que j'allais m'évanouir)  ! Alors comme sur ta console, presse le bouton play !



Pour finir, si tu veux découvrir les plus belles performances de ces candidats, qui ont dû travailler en cinq heures, le maquereau et le pigeon royal, va donc faire un tour sur le tout récent compte instagram du chef : https://instagram.com/guillaume_gomez_/



 
Et pour finir, le palmarès ! 
  • Laurant Lemal, chef 1 étoile à la Coopérative à Bélesta (Pyrénées Orientales) n'a eu aucun mal à grimper sur la première place du podium. Il ira donc briller on l'espère, lors de l'étape européenne
  • François Moureaux, chef de l'Azimut à Courchevel, accède à la seconde marche. 
  • Mathieu Otto, second à l'Auberge Saint Walfrid (Moselle) a quant à lui pris la troisième place
  • Petit clin d'oeil à Victor Voisin, meilleur commis, que nous félicitons bien sûr ! 
Tous les Kitchnchicos croisent les doigts pour la suite ! Que le meilleur gagne et nous fasse rêver ! 
Des "Bocuse" Kiss ;))  



Salut les kitchnchicos !

On a compris, c'est la rentrée, il faut acheter le cahier à petits carreaux, la règle double décimètre, l'effaçeur bi-face bleu et blanc, l'agenda creeks (...) Bon stoooooop ! C'est la même tous les ans ! On change de disque ! (oui bonne chance à toi qui va intégrer la seconde B et toi, la maman, qui va apprendre à ton fils à utiliser correctement le tube de colle UHU)



Bonne nouvelle par ici, on ouvre une nouvelle rubrique : #MadeInTerroir ! Des produits confectionnés/élevés/pondus/pêchés/récoltés en France, dans les règles de l'art, éthiques donc chics, bref des coups de coeur. (Ouais je parle trop mais ça fait longtemps aussi)


Je me lance : dans la série #MadeInTerroir, je demande la prune AOPn ! Il parait que l'année 2015 est un très bon cru (il a fait tellement beau et chaud). Moi je les aime toutes, mais voici quelques arguments pour craquer pour ces belles brunes (et effacer les excès de cet été... et oui !!).


Pourquoi je les aime...

1) La prune AOPn tient son nom du label de l'Association d'Organisations de Producteurs nationale. Les agriculteurs protègent leur précieux travail (et en ce moment ils en ont bien besoin), sont attentifs à la biodiversité des variétés historiques, et améliorent la qualité de leurs vergers. On voit même apparaitre de nouvelles prunes. 




2) 62 000 tonnes sont produites par an ! 

3) Idéalement, on la trouve à partir de début juillet, jusqu'à la fin du mois d'octobre. (Après ce n'est plus la saison hein !!)

4) Parmi les variétés les plus répandues sur nos marchés on trouve : 

  • La Mirabelle : jaune or, à la peau fine et que l'on peut déguster en une bouchée !
  • La Reine Claude : avec sa couleur kaki, elle est juteuse et rappelle un peu le kiwi. 
  • La Primetime : plus ronde, ses parfums rappellent la cerise ou encore la figue blanche.
  • La Grenadine : Généreuse et bien fruitée, sa robe légèrement acide et son goût de bonbons me renvoient personnellement en enfance !
5) Chaque prune contient en moyenne 81,9 % d'eau, parfaite pour hydrater nos petits corps encore bronzés. 

6) Dans le monde, on dénombre 2000 variétés et la France est le 3ème producteur européen (ouais grooooos, cocoricooooo) 

7) C'est la copine de notre ligne : la prune aide l'organisme à éliminer les toxines et surtout, elle est bourrée de vitamines A, B, potassium, magnesium, etc. (et on en reste la pour les rimes) 

8) Elle est peu calorique : à peine 50 Kcal pour 100 grammes alors, pour le grignotage, allez-y gaiement. 


9) A l'achat, choisissez les souples, pas mollassonnes, lisses et placez les dans un sac en papier (celui du marchand de légumes) et à température ambiante. Le bac a légume au frais, ça marche aussi. (Elles détestent le plastique !!!)


10) Une info people/insolite : ma copine Demi Moore (oui l'actrice américaine) m'a confié la dernière fois que l'on a pris un café, qu'elle mixait deux prunes avec 120 g de steak haché et que c'était super bon. A tester donc ! 



J'espère que ça vous plaît, que vous reviendrez, interro écrite pour tout le monde la semaine prochaine ! (bah ouais c'est la rentrée !)



KISS & LOVE